Description du personnage

Comment définir Aloy. Bon, il faut sans doute commencer par dire qu’elle se définit elle même, en toute modestie comme l’une des personnes les plus brillantes qu’elle connaisse. Sa pauvre tête a souvent du mal à passer les portes mais ce n’est pas non plus totalement faux. Elle excelle en enchantement, en défense contre les forces du mal et en potion. Elle se débrouille bien en botanique, en soin aux créatures magiques et a décrété qu’elle détestait l’astrologie et le vol sur le balais et n’y obtient que des notes médiocres et soutiendra mordicus qu’elle est mauvaise par choix et non par manque de talent. Elle s’avère aussi être assez mauvaise en transfiguration, malgré des efforts, c’est un sujet sensible. Vous l’avez compris, un esprit brillant, idéaliste même porteur de haut principe moraux mais susceptible et orgueilleux. Malgré tout elle s’intéresse aux autres, elle aime aider, se rendre utile, mais surtout lorsque ça la valorise, il faut l’admettre. Initialement elle était assez enjouée, presque un peu naïve. Et puis il y a eu cette fameuse journée en 2016, quand la brigade des Aurors est venue lui annoncer la pire nouvelle de sa vie. Séparation obligatoire avec sa famille. Elle a hurlé, craché, tapé du pied, menacé et même jeté des sorts, en pleine crise de rage, mais rien y a fait, toute sa famille moldue ne connait plus son existence et elle fut envoyé en foyer. Elle le prit très mal, complètement traumatisée, elle ne parla plus du tout pendant des jours. Elle est comme ça, tout ou rien, et envoya balader les propositions de soutien psychologique bidon qu’on lui proposait face à un tel déchirement. Elle en est devenue complètement paranoïaque, obsédée par la sécurité, elle est secrète -malgré une tendance à gaffer pour son plus grand désarroi- et tend à faire difficilement confiance, elle a aussi travaillé son jeu d’actrice afin de paraitre impassible, ce qui n’est pas naturelle chez cette jeune femme sensible. On lui a même trouvé une « aptitude naturelle » a l’occlumencie, matière qu’elle pratique assidûment depuis ses onze ans à l’école, avec un certain succès parano oblige. Paranoia renforcée notamment depuis qu'elle a compris que ce qu'elle considérait comme un accident non Maj était en fait une malédiction. Ayant grandi dans une famille très pauvre, elle est endurante, débrouillarde, capable de voler s’il le faut et… assez radine à cause du stress financier qu’elle a connu très jeune.

Physiquement alors, ce qu’il faut savoir c’est que suite a un mystérieux accident arrivé durant son enfance, elle se déplace en fauteuil roulant ou avec une canne dans les bons jours. Sans être complètement paralysée, la marche lui est trop douloureuse sans aide, elle gère d’ailleurs plus ou moins ses d’ailleurs chroniques avec un cocktail personnel de médicament non Maj et sorciers. Autre marque de son accident ou plutôt en réalité du jour ou elle a été maudite comme l'a appris à l'école, une grosse cicatrice sur la joue, défigurée elle le prend pourtant avec une certaine résilience et a pris l’habitude d’envoyer balader les badauds aux questions indiscrètes. Physiquement elle est donc très faible, sa connaissance des sortilèges offensifs lui sert donc surtout de façon théorique, même si en transplanant elle pourrait se battre. Elle a des cheveux bruns et courts, souvent caché par un bonnet noir et des un regard noir perçant, un corps maigre. Les mains en général gantée pour rouler sans se faire mal, un fauteuil actif et très léger, avec des piques sur les poignées pour décourager les approches et look assez masculin, elle aime porter des cravates et des chemises, le tout avec des doc marteens lui donnant une petite allure punk. Sa baguette est toujours glissée dans un ingénieux dispositif accroché à son bras droit sous sa manche ce lui permet de dégainer en une seconde ou même de donner l’illusion qu’elle pratique la magie sans baguette.

Histoire
Tout commence dans une famille bourgeoise, d’anglais immigré depuis plusieurs génération, lointains descendants de la famille royale d’Angleterre, quelque part en Nouvelle Orléans. Deux parents, quatre enfants, une troisième nommée Aloy June ou AJ, chaque enfant portait en deuxième prénom son mois de naissance. Si on demandait aux parents de d’Aloy comment ils définiraient leur vie, ils diraient que « tout allait bien jusqu’à l’accident ». Un terrible accident de voiture, arrivé aux cinq ans de la petite Aloy, durant laquelle la petite souffrit apparemment d’une grave blessure à la colonne vertébrale. Sa mère pensait pourtant en se mariant, échapper à la légendaire malchance familiale et en quittant sa famille à elle. Mais non, elle qui avait elle même souffert d’un grave accident la rendant à moitié sourde en glissant sur une peau de banane n’avait pas pu protéger son mari et sa fille. La voiture avait apparemment un défaut de construction et les freins avaient lâchés.

Au moins, ils obtinrent une compensation pour les frais médicaux de la fillette. Elle ne se souvenait pas de l’accident mais en garda une vilaine cicatrice sur le visage et un handicap avec lequel elle dut apprendre à vivre. Traumatisé par l’accident, son père perdit son travail et la mère de famille se retrouva à assurer seule la subsistance de quatre enfants. L’enfance d’Aloy fut donc marquée par la pauvreté, les vêtements passaient de soeurs en soeurs, les deux chambres de la maison était partagée par les quatre enfants et les parents dormaient dans la troisième pièce, un petit salon.  Les petits avaient des jouets d’occasion et des vieux livres, mais elles faisaient avec, jouant avec leur copain du même quartier pauvre de la Nouvelle Orléan, elles ne connaissaient pas autre chose, même si certains soirs la petite famille devait aller à l’armée du Salut. Leur mère, bibliothécaire et serveuse dans un fast food à temps partiel pour réussir à finir le mois mais ça ne suffisait pas toujours pendant que le père s’était reconverti comme vigile dans un magasin, incapable de reprendre son ancien travail de commercial itinérant qui leur rapportait beaucoup d’argent.


Aloy grandit en profitant de la solidarité farouche de ses soeurs, qui lui apprirent à se défendre et à ne pas se laisser faire et malgré ses différences connu une enfance plutôt normale, en dépit du regard des autres on trouvait toujours des solutions pour s’adapter au fait qu’elle ne puisse pas marcher. Mais malgré sa vie pour le moins compliqué, Aloy grandit aimée dans sa famille, passant beaucoup de temps dans la bibliothèque ou travaillait sa mère. Vers ses dix ans, elle commença à remarquer des phénomènes étranges autour d’elle, des objets qui volaient sur son passage, des cheveux qui changeaient de couleur quand elle était énervée… Persuadée d’être folle, Aloy n’en parla à personne, elle n’avait ainsi jamais remarqué qu’elle avait grandit dans une ville pleine de sorcière, la Nouvelle Orléans.

Ainsi, quand à ses onze ans, un représentant d’une école de magie débarqua pour l’emmener toute sa famille éclata de rire et congédia gentiment ces illuminés. Mais ils revinrent en montrant des preuves, Aloy eut l’impression que son cerveau était retourné et secoué tant cela bouleversait ses perspectives. Ses parents d’abord réticents finirent par céder en comprenant que cela impliquait qu’Aloy serait nourrie, logée et blanchie et que tous ses frais médicaux seraient pris en charge. Ce déchirement les soulagerait quand même beaucoup, Aloy, culpabilisant elle même à l’idée d’être un poids pour sa famille les pressa même d’accepter. Elle partit alors avec la mystérieuse enseignante et commença par passer quelques jours dans un hôpital sorcier. Cela représentait un éventuel espoir de guérison pour ses jambes s’évanouit vite, ce qui la déçu mais en même temps, cela l’aurait perturbé alors bizarrement elle ne le prit pas trop mal. En revanche elle fut suspicieuse face aux explications hasardeuses des sorciers. Ça ne collait pas cette impossibilité de réparer ses jambes pour un peuple qui pouvait ressouder un os en quelques secondes. Il lui fallut quelques années et un harcèlement en règle d’un professeur de science occulte pour qu’elle comprenne. Sa famille était tout simplement maudite, les descendants de sa mère et ses ancêtres avant eux étaient touché par des accidents étranges. Cela expliquait malheureusement le regard suspicieux voir le dégoût de certains sorciers en la voyant. Une cicatrice était en effet une chose plutôt rare chez une enfant qui indiquait qu’un sort puissant avait été jeté. Affronter le regard des autres s’avéra d’autant plus difficile à l’école, mais Aloy réussi malgré tout à s’intégrer. Elle excellait en enchantement, en défense contre les forces du mal et en potion. Son niveau en botanique, en soin aux créatures magiques était bon. Mais elle avait décrété qu’elle détestait l’astrologie et le vol sur le balais et n’y obtient que des notes médiocres et soutiendra mordicus qu’elle est mauvaise par choix et non par manque de talent. Elle s’avérait aussi être assez mauvaise en transfiguration. A l’école, au sein des Horned Serpent elle se distingua aussi par son inventivité pour trouver des solutions d’accessibilités et ne pas se laisser faire en cas de problème.

Deux ans après elle, son plus jeune frère la rejoint à l’école. Tout se déroula bien, jusqu’en 2016. Ils furent arraché à leur famille et mis en foyer et en famille d’accueil, ce qui traumatisa Aloy qui ne parla qu’à son frère pendant plusieurs mois. Ils partirent tous les deux avec leur chien Boulette qu’Aloy promène partout, un golden retrierver abandonné qui a une tâche noir sur le visage et une sensibilité surprenante à la magie. Son apprentissage facultatif de l’occlumentie lui parut d’autant plus important. À la fin du cycle obligatoire, elle décida de prendre deux spécialités, modalité exceptionnelle rendue possible par son brillant dossier scolaire. Médicomagie et Sciences occultes, pour devenir officiellement médicomage spécialisée. Officieusement, son enseignement  est mis à profit dans son engagement contre la clause non Maj au sein du parti, investissement discret, elle fait bonne figure à l’école en profitant de son apparente faiblesse et rapporte des renseignements, tout en convertissant discrètement d’autres jeunes à sa cause. Elle trouva aussi dès ses dix sept ans le moyen de se former sous le manteau à la légilimencie. Son raisonnement était le suivant, faible physiquement, elle pouvait se défendre mais elle devait pouvoir attaquer. Quoi de mieux que de connaitre les pensées de son adversaire donc? Elle veut aussi connaitre les sciences occultes pour réussir un jour à entraver la malédiction qui pèse sur sa famille. A 18 ans elle a commencé cette année ses études en double cursus et vit toujours actuellement dans la famille d’accueil ou son frère et elle ont été placé. Enfin, son frère, car elle majeure a 17 ans avait une fait une demande de tutelle, refusée sous prétexte que la bourse n’était pas un revenu suffisant et pire encore on le mit dans une famille heureusement, elle put le suivre pour s’assurer qu’il était en sécurité et finalement choisi de rester pour économiser sa bourse. Son handicap se manifeste actuellement par des douleurs qui l'empêchent de marcher sans un fauteuil dans les mauvais jours, et sinon elle utilise une canne ou des béquilles. Elle peut aussi porter des attelles pour se soulager et consomme pas mal d'anti-douleurs, plus qu'elle ne voudrait l'admettre...