Description du personnage

Theophile c’est ce qu’on appelle couramment un petit merdeux. Un savant mélange entre une énergie inépuisable et une insolence désolante, un besoin de liberté sans borne, une assurance à toute épreuve, une curiosité mal placée et un manque cruel de tact, le tout saupoudré d’une pointe de gentillesse malgré tout. Il n’y a rien qu’il déteste plus que d’avoir une autorité quelconque sur le dos. Faire ce qu’il a envie, quand il en a envie. Voilà qui a toujours rythmé sa vie. Et qui lui a apporté bon nombre de problèmes. Un esprit indépendant qui se fiche royalement des conséquences de ses actes et encore plus de la susceptibilité de chacun. Pas très fin, on ne peut pas en revanche pas lui enlever qu’il est d’une honnêteté rare.

Un caractère bien trempé qui lui vient en grande partie de son éducation, ou plutôt de son manque d’éducation. C’est également de là que lui vient sa tendance à la rébellion constante, même s’il sort heureusement petit à petit de cette phase critique de l’adolescence qui a marqué ses années à Ilvermorny. Un chouia plus raisonné, il commence à apprendre de ses erreurs, et s’il est encore loin de rentrer dans les rangs, on peut noter une légère tendance vers un côté plus sage et tempéré depuis sa sortie de l’école. Mais ne vous faites pas d’illusions, il part de loin.

Malgré les nombreux défauts qu’on peut lui trouver, il n’en reste pas moins un jeune homme bien intentionné, mais quelque peu maladroit. Il n’est jamais le dernier lorsqu’il s’agit d’aider les autres et est toujours plein d’idées surprenantes (mais pas nécessairement intelligentes…) lorsqu’il s’agit de remonter le moral d’un ami ou d’aller s’amuser ! Parce que oui, même s’il s’emporte vite, il n’en reste pas moins un garçon plein de joie de vivre, souriant, hyper sociable, qui plait facilement grâce à son audace et à sa bienveillance. Méfiez-vous en revanche, les comportements extrêmes ou à risque ne lui sont pas inconnus, et il a la fâcheuse manie d’entrainer son entourage dans les pires plans qui soient. Un homme d’action bien plus que de réflexion.

Ah si, notons tout de même que le milieu dans lequel il a grandi lui a donné un certain goût du luxe, et sous ses airs je m’en foutiste, il aura toujours du mal à se passer d’un certain confort.

Physiquement, il n’y a rien d’extraordinaire à noter chez ce garçon. Un jeune homme relativement banal, même s’il a tendance à aimer attirer les regards. Plutôt à cheval sur son apparence, il fera toujours attention à rester dans les critères de « beauté » imposés, mais son côté ultra sportif lui confère un physique harmonieux sans avoir besoin de suivre un programme contraignant. Son seul complexe… Sa taille. 1m72 (mais il vous maintiendra toujours atteindre le mètre 75) évitez de lui en parler si vous ne voulez pas voir une parfaite démonstration de mauvaise foi.

Des yeux bleus et des cheveux châtains, on peut retenir son amour pour les colorations capillaires, et ce depuis très jeune. Habitué des potions qui lui permettent de changer régulièrement de couleur, il apprécie particulièrement surprendre avec ces nouveautés, même si une tendance au rouge pétant ressort fréquemment. Sans compter que ça attire facilement le regard, tout ce qu’il veut !

Histoire
Fils aîné d’une famille de sangs sorciers new yorkais, il a eu la chance d’éviter les clichés classiques sur la valeur du sang (bien qui faille remonter à plus de 5 générations pour trouver le dernier non maj recensé dans la famille). Pour le reste en revanche, l’ambiance à la maison collait aux standards des hauts standings. Des parents relativement riches, régulièrement absents, trop occupés par leur travail au MACUSA pour prendre le temps de s’intéresser à leurs enfants, le petit garçon a été élevé par des précepteurs dont il a très vite appris à se moquer. Remettant en doute leur autorité à la première occasion, il n’a jamais manqué d’imagination pour mettre à rude épreuve leur patience.

L’arrivée de sa jeune sœur dans la famille a été pour lui une vraie délivrance. Non pas que cela l’ait amené à se montrer plus responsable, mais la petite fille lui a permis de rompre cette solitude qu’il ressentait. Et il a très vite pris à cœur son rôle de grand frère, lui enseignant les pires bêtises, lui faisant expérimenter tous ses nouveaux plans farfelus et bien sûr, lui confiant tous ses plus grands secrets. Et plus tard, devenant un peu trop protecteur.

La séparation et l’entrée à Ilvermorny a été particulièrement compliquée. Et pas seulement parce qu’au grand désarroi de son père, Theo avait préféré choisir Thunderbird alors que la statue des Wampus s’était également manifestée. Mais ça, c’était le dernier de ses soucis. Il ne supportait pas l’idée d’abandonner sa sœur seule dans cette grande maison si vide de vie. Alors il lui écrivait régulièrement tout ce qui se passait dans cette école. Et avec le caractère ingérable qu’avait le garçon à ses onze ans, il ne manquait jamais de matière.

Durant ces années, il donna tout son temps à ses deux plus grandes passions. Chasser les mystères et jouer au Quodpot. Si la première lui valut un nombre d’heures de colle frôlant certains records, la seconde lui offrit rapidement une place dans l’équipe de sa maison, réussissant même à se hisser au grade de capitaine sur la fin. En revanche, on ne peut pas dire que ses notes dans les autres matières étaient au rendez-vous. Et si les premières années il pouvait se contenter des remontrances de ses professeurs, celles de ses parents finirent par arriver.

A partir de la cinquième année, bien que son comportement soit en légère amélioration, les discours moralisateurs de son père se firent de plus en plus pesants. Comme s’il prenait enfin conscience que son fils, qui prendrait un jour la relève de la famille, n’était plus un enfant. Mais qu’il était encore bien loin du stade d’adulte pour autant. Ou que ses notes obtenues lors des quatre premières années laissaient présager le pire pour ses premiers examens. A partir de là, ses relations avec une grande partie de sa famille, mais surtout avec son père, se firent de plus en plus électriques.

Pour autant, il n’y eut pas de changement significatif dans sa vie d’étudiant. Ni de réelle amélioration dans ses résultats scolaires. S’il ne s’en sortait pas trop mal en enchantement et transmutation (parce que ça permettait de faire pas mal de blagues sympas), ses résultats en potion, astrologie et histoire de la magie étaient catastrophiques. Heureusement qu’il excellait en vol (et qu’il a toujours eu une certaine chance dans les sujets qui tombaient aux examens) ce qui lui a permis de s’en sortir de justesse. Et ce n’est pas son comportement qui redressait la barre, puisqu’il a largement su profiter de sa scolarité pour s’amuser de bien des façons.

Évidemment, une fois ses ASPICs en poche, Theophile n’avait qu’une idée en tête, arrêter les études pour tenter sa chance en intégrant la plus prestigieuse équipe de Quodpot (selon lui, mais n’allez pas lui soutenir le contraire ou il pourrait devenir fort désagréable), les Ouragans de New York, qu’il suit de façon inconditionnelle depuis qu’il est en âge de beugler correctement ces quelques syllabes. Mais c’était sans compter sur la pression familiale qui a fait son retour en force. Et si Theo est plutôt buté quand il s’y met, il ne tient pas ce trait de caractère de nul part. Suite à un été houleux, le jeune homme s’est retrouvé à faire son entrée pour une 8ème année à Ilvermorny.

Mais le cursus de Magie Offensive et Défensive (plus ou moins imposé) qu’il a rejoint nécessitait un niveau qu’il n’avait pas. Pas totalement stupide malgré les apparences, le Thunderbird profita de cette année pour nouer un maximum de contacts avec le milieu du Quodpot professionnel. Si bien qu’à la fin de l’année, ses notes avaient encore réussi à chuter, et c’est cette fois avec l’approbation unanime de ses professeurs qu’il quitta pour de bon les couloirs de l’école, un ticket d’entrée pour une petite équipe de ligue en poche. Ce n’était pas encore les Ouragans, mais cette nouvelle suffit à lui donner la force d’affronter son père.

Le résultat était plutôt mitigé, puisque s’il avait enfin réussi à faire céder le chef de famille, celui-ci décida dans le même temps de couper tout contact avec son fils. Tout contact et tout compte en banque, ce qui était justement ce que redoutait Theo. Durant ces années, ce n’est que grâce à l’aide d’un mystérieux donateur qu’il put continuer à mener sa vie de façon beaucoup plus indépendante sans avoir à se soucier de problèmes d’argent. Parce qu’on ne peut pas dire qu’il ait un jour appris à se montrer économe.

Et puis, récemment, les grandes nouvelles se sont enchainées. Tout d’abord son admission officielle, il y a près de deux ans, dans cette si merveilleuse équipe de Quodpot que sont les Ouragans, après une saison à être particulièrement performant. Et moins d'un an plus tard, c’est un énorme héritage qui lui tombe dessus. Pourtant, il n’a pas eu vent du moindre décès dans sa famille. Et pour cause, c’est bien le très atypique directeur d’Ilvermorny, dont il était étrangement proche pour un si mauvais élève, qui avait décidé de lui léguer sa fortune. Peut-être était-ce grâce à leurs échanges de courriers hautement philosophiques ? De quoi étonner le jeune homme mais… Qui s’en plaindrait honnêtement ? D’autant plus qu’entre une situation financière boostée miraculeusement et une place en équipe officielle, il se sentait pousser des ailes pour renouer avec ses parents (parce que mine de rien, ça l’emmerde).

Sauf que tout ne fut pas aussi simple. Il pourrait bien être le meilleur joueur du monde que ça n’en serait pas plus glorieux aux yeux de ses parents. En revanche, son père avait une étrange contrepartie à lui proposer. Un mariage. Avec Livie Herim. Miss préfète parfaite. Harpie en cheffe d’après le jeune homme. Cette fille qui a largement contribué à lui pourrir sa scolarité en lui tombant régulièrement dessus à chaque nouvelle connerie. Mais surtout une jeune femme stable, avec la tête sur les épaules, un parcours scolaire irréprochable et une situation professionnelle qui laisse présager de grandes ambitions d’après son père. Tout ce que n’est pas Theophile pour faire plus court.  Mais après tout, peut-être a-t-elle changé depuis leurs années à Ilvermorny ? Heureusement que Theo n'est pas rancunier et un peu trop utopiste. Mais surtout, elle peut bien avoir tous les pires défauts du monde, elle n’en reste pas moins une irréductible supportrice des Ouragans. Et ça, c’est important !