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Professeure
Asma Eldarkhanov
Asma Eldarkhanov

Messages : 77
Célébrité : Rosario Dawson
Activité/Emploi : Professeur de défense contre les forces du mal

Lieu de vie : Ilvermorny
Divers : Je suis aussi Leo Herim
Fiche de présentation : Un nouveau départ
Hiboux : Joujoux Poux
Jeu 5 Nov - 6:40

Asma Eldarkhanov

Se relever et se battre, toujours.

Prénom : Asma
Nom : Eldarkhanov
Age et date de naissance : 30 ans - 14 février 1990
Lieu de naissance : Réserve de Blackfeet
Sang : Mêlé
Activité professionnelle : Professeure de défense contre les forces du mal
Maison : Horned Serpent
Amortentia : arte au citron, poivre, menthe et miettes de thon.
Patronus : Cheval
Epouvantard : Asma, les traits crispés par la peur, avec une forte aura magique qui émane de tout son corps
Baguette : Aubépine, 20cm. Cœur en ventricule de Snallygaster

Description du personnage

Si vous aviez connu Asma ces dernières années, vous auriez eu affaire à une femme froide, secrète sur sa vie privée. Vous ne l'auriez rencontrée que dans le cadre du travail : alternativement collègue, ennemi à arrêter, personne dont la famille a été oubliettée, étudiant qui avait intérêt à bien travailler. En somme, boulot boulot boulot. À moins de lui être utile elle ne montrait pas d'intérêt pour vous. Tout juste les politesses de convenance. Et surtout, vous l'auriez connue sous un faux nom : Jane Anwar.

Depuis la dernière rentrée, Asma se présente sous son vrai nom. Elle a toujours l'air sévère, avec son regard qui semble scruter et juger le moindre de vos mouvements. Mais son attitude est plus détendue, ses paroles son plus avenantes. On raconte même qu'une fois elle a arrêté la lecture d'un vieux grimoire pour discuter informellement avec un professeur ! Sisi !

Si vous voulez voir Asma, il faudra essayer de trouver une petite femme fine. N'espérez pas trouver une femme frèle cependant : elle est pleine de vie, se tient droite et porte régulièrement des robes bouffantes. Elle occupera donc toute la place malgré sa constitution. Et c'est un peu ça qu'elle veut : s'imposer, qu'on la remarque et qu'on soit impressionné par elle, qu'on la respecte. C'est quelque chose qui ne changera jamais.

Et si jamais Asma était traînée dans la boue, alors cela la toucherait en plein coeur.
Histoire
Ma vie n'était que tristesse, solitude et déception.

J'ai grandi à Blackfeet, la réserve des Pikunis. Ma mère était shaman (et c'est un prédef) et mon père un homme d'affaire non-maj tchétchène. Il avait tout laissé tomber pour venir vivre avec ma mère, pour qui il avait eu un coup de foudre au cours d'un de ses voyages aux États Unis.

Mes talents magiques se révélèrent très tôt, et je commençai à apprendre la magie shamanique en même temps que j'appris à parler ! Force était de constater que j'étais meilleure en rituels qu'en communication. J’étais jeune, insouciante, et je n’avais pas conscience de toutes les manoeuvres politiques qui se tramaient en ce temps là.
Deux clans se livraient une sorte de guerre froide : les Pikunis, qui considéraient que le MACUSA et les natifs-américains devaient oeuvrer ensemble, et les Houmas, qui prônaient le séparatisme, la libre pratique des rites shamans. Cette bataille d’influence est toujours en cours aujourd’hui, sans que la communauté magique n’y fasse vraiment attention. C’est comme une petite histoire à leur yeux, vis à vis de Leur Grande Histoire. Et ma mère y joue un rôle important, tout comme à l’époque où ma vie a basculé.

Un jour d’été 2001, l’année de mes 11 ans. Je n’ai plus vraiment de souvenirs, si ce n’est des cris d’horreur, l’odeur de maisons brûlées, et la sensation de sentir la magie fuser à travers mon corps. Je ne sais pas ce qu’il s’est réellement passé, je me souviens juste de cette aura de violence autour de moi. Je me souviens que j’y ai participé et…
Quand j’ai repris mes esprits, j’étais seule avec mes parents, au bord d’un lac à 20km de la réserve. Ils avaient de la suif sur eux, et mon père avait une plaie sur le front qui formait étrangement une forme de coeur. Voir cette blessure me fit pleurer, qui lui avait fait du mal ?

Ma mère me serra fort dans ses bras et m’expliqua que j’étais victime d’une malédiction qui grignotait petit à petit ma personnalité. Quand la malédiction prenait le pas sur moi, c’était comme si j’étais absente et qu’une Asma dont l'existence venait à peine de commencer prenait le pas sur moi. Un bébé dans un corps déjà grand, projeté dans la vie sans notion du bien ou du mal, ne réagissant que par réflexes grâce à son instinct de survie. Ma magie était puissante et le petit était peureux. Ca rendait la malédiction d’autant plus dangereuse.
Ma mère me dit d’être forte, qu’elle allait devoir faire un rituel, appliquer un sceau pour que la chose ne ressorte pas.
<> Je compris malgré mon jeune âge que la violence que j’avais sentie, c’était la chose qui l’avait créée. C’était en quelques sortes… Moi.
Le sceau fut dessiné sur ma poitrine au niveau du coeur, grâce à mon père qui donna son sang. “Grâce à l’amour qu’on a pour toi, tu ne craindras jamais rien” avait-il dit. Je le crus.

La suite aussi était floue. Pas tant à cause de la malédiction que du fait que j’étais perdue. Cela se passa en quelques jours, j’étais un peu mise à l’écart… Et au bout du compte ma mère m’a expliqué que j’étais en danger à Blackfeet, que la malédiction était probablement un coup des Houmas, nos “adversaires politiques”. Elle m’a dit, en larmes, que je serai envoyée à Ilvermorny sous une nouvelle identité, que là bas je pourrai faire confiance à Oma Brown.

_______________________________________
La scolarité de “Jane Anwar” fut exemplaire. Evidemment. Je n’avais que cette histoire de malédiction et de complot en tête. J’étais renfermée sur moi même et je n’avais pour objectif que mon diplôme et l’ambition de devenir Auror. Ce fut d’ailleurs le poste que j’ai occupé pendant 6 ans.

Et puis, il y a eu l’affaire Andréa Smith. J’ai été à deux doigts de l’attraper le jour même de son patronus en plein New-York. J’ai surveillé ses enfants, j’ai interrogé chaque personne qui pouvait l’avoir croisée un jour et… Rien. Elle était forte, et il était sûr que des gens la couvraient. Alors un jour, j’ai tenté un coup de bluff. J’ai posé innocemment quelques questions à Garett Lestates, un ancien joueur de quodpot et serveur dans un bar où apparemment Andréa avait souvent été. Ses mots ne disaient rien, mais je sentis quelque chose, mon instinct le jugeait complice. Au mépris de la loi, je le transplanai au MACUSA. Je voulais faire bouger les choses, mais je n’eus pas le temps de le traîner jusqu’à mon bureau. Il fit un scandale dans le hall et mes supérieurs m’intimèrent de le relâcher. Dans la semaine je fus virée pour éviter un scandale. Dans la semaine Garett Lestates disparut aussi. Officiellement c’était de ma faute, j’ai fait fuir un témoin clé alors que nous n’avions pas encore de dossier sur lui. Ce n’était pas totalement faux. Je pensais cependant (et je pense toujours), que la recherche de l’approbation du grand public avait grandement nuit à l’efficacité du MACUSA.

Toujours était-il que je n’avais plus de travail, plus de but. J’avais 28 ans et ma vie sans mon travail n’avait plus de sens. Je fis ce que chaque petite fille aurait fait. Je rentrai à Blackfeet et vins voir ma mère, malgré tout ce que ça impliquait.
Sur place, personne n’eut l’air de me reconnaître. Il était vrai que je n’avais pas mis les pieds à la réserve pendant 17 ans (plus de la moitié de ma vie !). Lorsque je vis ma mère, je m’écroulai à genoux. Elle avait vieilli, mais je voyais ses yeux briller d’amour tout comme avant. Ce jour là nous discutâmes longuement. J’appris que mon père était rentré en Tchétchénie pour éviter la loi Rappaport, et également que plus personne n’en voulait personnellement à ma mère. On ne pouvait donc plus se servir de moi comme moyen de pression pour abandonner des bras de fer. Je me souviendrai toujours de la phrase qu’elle me dit : "Le monde nous a oublié. C'est le mieux que nous pouvions espérer." C’était peut-être vrai. J’avais peut-être droit de vivre vraiment, enfin.

Grâce à Oma Brown, je revins à Ilvermorny, en tant que professeure de défense contre les forces du mal cette fois ci. Mon expérience en tant qu’Auror et mes talents faisaient de moi la personne idéale, c’était ce dont je m’étais convaincue.
Dans les faits, mon coeur n’y était pas vraiment. Former la jeunesse pour qu’ils aient les cartes pour affronter le monde, faire en sorte qu’ils rendent le monde un peu meilleur que ma génération étaient des objectifs nobles et importants. Mais j’étais une femme d’action. Une enquêtrice, une combattante, une chasseresse. Un petit quelque chose me manquait.

Lorsqu’un de mes étudiants, Jakob Reinhardt, vint me voir et m’expliqua à demi-mots qu’il connaissait quelqu’un qui subissait un Impero, un des 3 sortilèges interdits, je saisis cette occasion pour me remettre au coeur de l’action. Je fis des recherches sur le sortilège, je négociai avec le patriarche de la famille Lockwood pour avoir un accès à leur gigantesque bibliothèque, je donnai des conseils pour contrer un mage de noir mais… Cela ne fut pas suffisant. Le gamin avait trop le couteau sous la gorge pour aller voir les autorités, j’étais persona non grata parmi les Auror, et ce qui devait arriver arriva : au bout d’un an l’équilibre bancal qui maintenait sa mère en vie se renversa. Encore une fois j’avais failli. Comme toutes les choses que j’entreprenais qui avaient du sens. Je n’avais pas su le protéger et désormais, comme moi, sa vie était brisée.

Je me remis beaucoup en question au cours des 5 mois qui ont suivi. Je me disais que le métier de professeure n’était peut-être pas fait pour moi. Alors durant les vacances d’été je postulai au MACUSA, à nouveau, en secret. Ce n'était pas que la lassitude et le regret qui me faisaient agir ainsi. J'avais une idée en tête. En effet Garett Lestates s'était fait arrêter et son jugement approchait. Les rumeurs disaient qu'il se ferait probablement Oublietter. Ma déchéance profesionnelle avait commencé avec lui, j'avais besoin d'être là, voire même de le faire moi-même... Ou alors... Il ne méritait pas d'oublier tout ce qu'il avait fait. Il devait savoir pourquoi on le punissait, pouvoir regretter des années ses gestes... Et puis merde, il avait une cause, son combat, il l'avait juste mal mené. Il n'avait tué personne. Non, l'oubliettage n'était pas la solution. Alors je devais être là si tel était le jugement.

Le MACUSA me mit justement à l’essai dans la brigade des oubliators. J'étais contente mais je ne pouvais m'empêcher de me sentir salie par le cynisme leur décision. Moi, une sorcière au sang-mêlé, on me faisait effacer la mémoire des non-maj qui apprenaient l’existence de la magie ! C’était clairement une vengeance de la part d’un haut placé planqué dans son bureau. Au cours d’une mission je dus même effacer la mémoire d’une famille que j’avais oubliéttée en 2016, à l’époque où les Auror étaient mis à contribution. À cause d’un sorcier né non-maj qui avait décidé de revenir retrouver sa famille malgré l’interdit… Avec du recul je comprenais le gamin. J’aurais sûrement dû faire comme lui à son âge. Suivre mon coeur malgré le danger. Ma vie aurait été toute autre, et j’aurais sûrement été plus heureuse.

Suite à cette affaire, je démissionnai du MACUSA. Ce monde était trop cynique, c’était mauvais pour moi. Je fis une nouvelle rentrée à Ilvermorny, en me disant que la jeunesse avait autant de choses à m’apprendre que j’en avais à leur enseigner.

Ma vie n'avait été que tristesse, solitude et déception. Je voulais changer cela, je ne savais pas comment mais je voulais le changer.
Première étape : retrouver mon vrai non. Adieu Jane Anwar. Je suis Asma.

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Salut c'est Leo ! Je suis toujours là depuis la V1, ça ne change pas.
Chef de la brigade des Auror
Robin Hunt
Robin Hunt

Messages : 62
Célébrité : Steven Yeun
Sam 7 Nov - 22:47
Dans ma tête Asma avait tellement 35 ans :O
Relations Sorciers-NonMajs
Livie Herim
Livie Herim

Messages : 244
Célébrité : Erin Moriarty
Fiche de présentation : Ici
Journal de bord : Ici
Dim 8 Nov - 20:05

Félicitations !

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Tkt ma petite Asma, Gary-Chou reviendra bien hanter te cauchemars prochainement... Rolling Eyes

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